Manque de formation pour les estimateurs
Il n’y a aucun programme de formation initiale pour le métier d’estimateur ou d’estimatrice en dommages automobiles et les quelques activités de formation continue disponibles ne touchent que certaines portions du travail.
En somme, il est
difficile d’acquérir les connaissances et développer les compétences essentielles pour pratiquer le métier d’estimateur ou d’estimatrice en dommages automobiles. Même pour ceux et celles déjà en poste, rester à jour demeure une problématique bien présente. Cette réalité engendre des difficultés importantes pour le recrutement des estimateurs et estimatrices en dommages automobiles.
Le CSMO-Auto vous présente l'analyse de profession du métier d'estimatrice et estimateur de dommages automobiles, ainsi que l'étude de pertinence pour le développement d'une norme professionnelle.
Contexte
Il y a près de 5 millions de véhicules automobiles qui circulent sur les routes du Québec et environ 650 000 sinistres (accidents, vols, vandalismes, etc.) ont eu lieu chaque année pour les voitures de tourisme uniquement.
Tous ces incidents ou accidents rapportés ont bien entendu fait l’objet d’une estimation des dommages.
Étant donné le nombre de sinistres occasionnant une visite à l’atelier, il est plus que pertinent de s’assurer que les travaux d’estimations préalables aux réparations soient effectués dans les règles de l’art et considèrent le volet sécurité.
Le secteur de la carrosserie vit de nombreux changements depuis bon nombre d’années et la cadence de cette évolution risque encore d’augmenter dans la prochaine décennie.
Les technologies utilisées pour la conception des véhicules d’aujourd’hui font donc en sorte que tout le processus de réparation, en ce qui concerne les techniques de réparation, les produits et l’outillage utilisé, a grandement changé. Il en va de même pour le métier d’Estimateur ou d’estimatrice en dommages automobiles.